Juncker homme de la dernière chance

Comment assumer politiquement la sortie de l’Union européenne du Royaume-Uni et de l’Italie ? Il n’y avait guère de doute que la question était dans les esprits samedi dernier, à voir la mine des participants au sommet qui avalisait l’accord de départ de la première et les laissait dans l’expectative de la seconde. Quoi qu’il en soit de la conception de l’Europe, de ses défauts et de ses manquements, le rêve d’une génération est déjà durement atteint et cela rejaillit sur tous. Et si l’Italie y jouait en même temps sa partie, il virerait au cauchemar. Alors, pour cette fois, … Lire la suite

Qu’avons-nous en magasin ?

La croissance économique européenne s’essouffle, le Royaume Uni s’engage dans un mauvais divorce avec l’Union européenne et l’Italie est sommée sans succès de respecter des règles budgétaires intangibles et malfaisantes. L’extrême-droite et la xénophobie progressent, alimentées par une crise sociale rampante. Les effets de la croisade commerciale de Donald Trump sont encore attendus. La relance de l’Union étant bloquée, son démantèlement se poursuit.

La baudruche Salvini s’est pour le coup dégonflée

Des nombreuses critiques venant de tous bords pleuvaient depuis des jours sur Matteo Salvini, l’une des plus dures venue de l’archevêque d’Agrigente, le cardinal Francesco Montenegro. Elle annonçait le débarquement dans la nuit des réfugiés restés bloqués sur le pont du Diciotti sous les auspices de l’Église. Il avait donné la veille le ton dans La Stampa en affirmant à propos des réfugiés du Diciotti : « des fois il m’arrive de penser que s’il s’était agi d’animaux, on les aurait mieux traités ». On peut encore compter sur la charité chrétienne.